L’appel de François Bayrou à mobilisation pour obtenir une moralisation de la vie publique rencontre un fort écho auprès des Français.
Déjà plus de 50 000 personnes ont signé la pétition en ligne (www.moralisation.fr).
Pour soutenir cet appel et le relayer au plus près de nos concitoyens nous avons lancé ce samedi 13 avril 2013 les États Généraux de la Démocratie à travers lesquels nous entrerons en conversation avec vous tout au long de ces prochaines semaines.
Les propositions faites par François Hollande restent insuffisantes. Les mesures proposées sont utiles mais ne sont pas à la hauteur de l’enjeu, et omettent toute une partie du problème auquel est confrontée notre démocratie, notamment le renouvellement du personnel politique et la juste représentation du peuple à l’Assemblée Nationale. C’est d’une réforme globale dont notre pays a besoin!
C’est pourquoi notre appel doit être relayé avec toujours autant de force.
Nous avons ouvert et mettons à votre disposition un cahier de Doléances sur lequel vous pouvez nous faire part de vos propositions ou suggestions.
Elles ne resteront pas sans échos! Nous les remettrons au député Jean Lassalle qui les portera pour vous à l’Assemblée Nationale sur le chemin du retour de LA MARCHE qu’il a entreprise mercredi, à travers routes et chemins pour aller à la rencontre des Français que l’on n’entend plus.
Et si nous n’avions pas l’occasion de nous rencontrer nous mettons à votre disposition ce Cahier de Doléances en ligne.
Vous pouvez le remplir ici : Cahier de Doléances et, de la même manière votre voie sera portée par notre député.
Vous avez la parole, prenez la!
Jean-Christophe a dit :
La réforme nécessaire pour sauver la République.
On constate chaque jour les blocages de notre pays, ainsi que les contradictions et disharmonies graves entre le peuple et la classe politique.
Une réforme en trois points de notre constitution, inspirée de pays qui fonctionnent bien, comme la confédération helvétique résoudrait ces problèmes graves.
1°) La possibilité réelle du référendum et des votations d’initiative populaire.
2°) La proportionnelle intégrale, sans cumul de mandat, pour l’élection des députés .
3°) L’élection des sénateur au suffrage direct, sans grands électeurs.
On aurait alors une réforme cohérente.
Les députés élus pour réfléchir à un niveau national n’ont pas besoin de mandat local. Cela peut au contraire occasionner des conflits d’intérêt (voir l’histoire des pantalons rouge garance en 1914). Député, c’est déjà un travail à plein temps.
Pour éviter les blocages éventuels qui pourraient être causés par une difficulté à réunir une majorité, ou par une cohabitation éventuelle, l’arbitrage du peuple par votation d’initiative populaire est une très bonne solution.
Cela permettrait aussi au peuple de faire passer des réformes « oubliées » par la classe politique.
Les sénateurs représenteraient les territoires.